Un Screaming Jay Hawkins à la française
Avec Screamin' Lord Sutch |
De
son vrai nom Jean-Pierre KALFON ( à ne pas confondre avec l'acteur),
HECTOR est né le 20/12/1946 à Paris.
Dès l'âge de 16 ans, il devient un pilier du Golf Drouot où il recrute les Mediators pour l'accompagner. Ce groupe instrumental est composé, à l'origine, de trois copains du Lycée Voltaire à Paris: Marc Schleck (solo), Serge Mosiniak (basse) et Gilbert Krantz (rythmique) auxquels se joint William Roudil (batterie).
Repéré et engagé par Philips, il grave en avril 63, un 1er EP sur lequel figurent, en face A, la reprise "Somethin' Else" d'Eddie Cochran et l'instrumental "Tchang" et , en face B, deux morceaux des Hots Kings !
Iconoclaste du rock, Hector donne visuellement comme musicalement, dans la dérision, l'extravagance et la provocation la plus délirante. C'est en spectacle qu'il montre sa démesure. Il s'y produit en costume queue-de-pie avec un haut-de-forme, une cape, des gants blancs et un bouchon de lavabo autour du cou. Ses cheveux incroyablement longs et touffus pour l'époque lui tombent sur les épaules et lui valent le surnom de "Chopin du Twist".
Il exige toujours un piano bien accordé, non pas pour en jouer mais pour le démolir ! Il se déplace sur scène dans un cercueil, une baignoire, une chaise à porteurs, toujours accompagné de son fidèle valet Jérome qui lui apporte de l'eau, essuie son visage et parfois lui lave les pieds.
Philips, voulant profiter de sa soudaine notoriété, sort dans la foulée un second EP avec, en face A, deux reprises enregistrées lors des sessions du 1er disque et, en face B, deux nouvelles chansons en français (Je vous déteste et T'es pas du quartier) signées Jean Yanne et Gérard Sire.
Furieux de cet almagame concocté sans son consentement, il intente contre sa maison de disques, un procès qu'il gagne. En spectacle, il parodie Sheila en chantant "Le sifflet des boudins" ou Claude François en faisant du trapèze volant.
En 64, il se sépare des Mediators et entame une carrière solo en sortant chez Ducretet-Thompson son 3e EP avec notamment "Alligator" et "Hong-Kong", deux morceaux adaptés de son idole Screamin' Jay Hawkins. Il se produit en 1ère partie des Animals et de Bill Haley.
Il intègre Polydor en 66 pour graver son 4e et dernier EP "Abab l'Arabe".
Après l'enregistrement chez Palette du SP "The Whammy", il part en 67 au Canada où il gère la carrière de Mike Shannon (le second chanteur des Chats sauvages) et de divers artistes canadiens comme Nanette Workman.
De retour à Paris en 70, il devient directeur artistique chez Barclay puis Pathé Marconi. Parallèlement, il enregistre avec Tom et Jerry le SP "Le petit Beaujolais/La société" produit par Dick Rivers.
Il joue dans les comédies musicales "Gomina" (73) où il tient sept rôles différents, et "Mariage"(75) avec Jeane Manson. En 76, il assure la programmation du Théâtre Dejazet puis, de 78 à 83, celle du Studio Bertrand, transformé en salle polyvalente.En 83, il achète une usine de construction de machines à emballage installée en Seine-et-Marne qu'il revend en 87.
Philips a sorti en 84 un mini-album regroupant les 6 titres de ses deux premiers disques (sources "Bide & Musique")
Dès l'âge de 16 ans, il devient un pilier du Golf Drouot où il recrute les Mediators pour l'accompagner. Ce groupe instrumental est composé, à l'origine, de trois copains du Lycée Voltaire à Paris: Marc Schleck (solo), Serge Mosiniak (basse) et Gilbert Krantz (rythmique) auxquels se joint William Roudil (batterie).
Repéré et engagé par Philips, il grave en avril 63, un 1er EP sur lequel figurent, en face A, la reprise "Somethin' Else" d'Eddie Cochran et l'instrumental "Tchang" et , en face B, deux morceaux des Hots Kings !
Iconoclaste du rock, Hector donne visuellement comme musicalement, dans la dérision, l'extravagance et la provocation la plus délirante. C'est en spectacle qu'il montre sa démesure. Il s'y produit en costume queue-de-pie avec un haut-de-forme, une cape, des gants blancs et un bouchon de lavabo autour du cou. Ses cheveux incroyablement longs et touffus pour l'époque lui tombent sur les épaules et lui valent le surnom de "Chopin du Twist".
Il exige toujours un piano bien accordé, non pas pour en jouer mais pour le démolir ! Il se déplace sur scène dans un cercueil, une baignoire, une chaise à porteurs, toujours accompagné de son fidèle valet Jérome qui lui apporte de l'eau, essuie son visage et parfois lui lave les pieds.
Philips, voulant profiter de sa soudaine notoriété, sort dans la foulée un second EP avec, en face A, deux reprises enregistrées lors des sessions du 1er disque et, en face B, deux nouvelles chansons en français (Je vous déteste et T'es pas du quartier) signées Jean Yanne et Gérard Sire.
Furieux de cet almagame concocté sans son consentement, il intente contre sa maison de disques, un procès qu'il gagne. En spectacle, il parodie Sheila en chantant "Le sifflet des boudins" ou Claude François en faisant du trapèze volant.
En 64, il se sépare des Mediators et entame une carrière solo en sortant chez Ducretet-Thompson son 3e EP avec notamment "Alligator" et "Hong-Kong", deux morceaux adaptés de son idole Screamin' Jay Hawkins. Il se produit en 1ère partie des Animals et de Bill Haley.
Il intègre Polydor en 66 pour graver son 4e et dernier EP "Abab l'Arabe".
Après l'enregistrement chez Palette du SP "The Whammy", il part en 67 au Canada où il gère la carrière de Mike Shannon (le second chanteur des Chats sauvages) et de divers artistes canadiens comme Nanette Workman.
De retour à Paris en 70, il devient directeur artistique chez Barclay puis Pathé Marconi. Parallèlement, il enregistre avec Tom et Jerry le SP "Le petit Beaujolais/La société" produit par Dick Rivers.
Il joue dans les comédies musicales "Gomina" (73) où il tient sept rôles différents, et "Mariage"(75) avec Jeane Manson. En 76, il assure la programmation du Théâtre Dejazet puis, de 78 à 83, celle du Studio Bertrand, transformé en salle polyvalente.En 83, il achète une usine de construction de machines à emballage installée en Seine-et-Marne qu'il revend en 87.
Philips a sorti en 84 un mini-album regroupant les 6 titres de ses deux premiers disques (sources "Bide & Musique")
PS : Vous souvenez-vous de la BD de Vuillemin "Raoul Teigneux contre les Druzes" au temps de ligne crade lorsque cet auteur était encore drôle ? Et bien c'est Hector et les Médiators le groupe que Raoul écoute en boucle...
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