mercredi 23 décembre 2020

Mort d'un fils à Papa

 

Arriver à rendre cette crapule de Vidocq sympathique fallait le faire

Fils à Papa, on exagère, ça n'a pas du être joyeux tous les jours d'exister à l'ombre d'un tel cabotin de monstre. Il suffit de revoir Les yeux sans visage de Franju.

Le Claude Pierre Espinasse Brasseur n'a pas tourné que dans des grands films, c'est le moins qu'on puisse dire. Mais avec lui, c'est encore une partie de notre jeunesse qui s'enfuit. Acteur finalement sympathique, il avait poussé la chansonnette en duo avec Anna karina dans Dragées au poivre de Jacques Baratier en 1963 en reprenant La vie s'envole de Rezvani.


Et en 1964 en duo avec Jean-Pierre Marielle pour un morceau plutôt pathétique. Heureusement que c'étaient eux.

5 commentaires:

  1. "Vivre, c'est préciser la marge entre ce qu'on veut et ce qu'on peut" (Claude Brasseur). Pas mal, cette histoire de "préciser". Avec (bien entendu) toute l'ambiguïté attachée au terme : constater un état de fait, ou corriger la chose. On aurait préféré : "vivre, c'est amoindrir la distance entre ce qu'on est et ce qu'on pourrait être".

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  2. "Being alive is just about the best way I know to get dead" (Jeff Jones, "Idyl")

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  3. Le réveillon vous rend lyriques, camarades.

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