dimanche 18 mars 2018

Mac Orlan, le bonheur dans le crime

Ces aimables militaires sont dans Barry Lyndon (1975)
Aujourd'hui le Mac nous balade dans les quartiers mal famés de Londres en déroulant la vie exemplaire d'un fille publique devenue tenancière, non sans avoir flingué de l'aristo pour faire honneur à ses origines irlandaises et à son papa criminel qui finit par se dessécher sur les docks à force de danser au grès des vents.
Les progrès d'une garce, encore un extrait de l'indispensable disque de Monique Morelli et lino Léonardi Chansons de Mac Orlan, sous-titré Chansons pour accordéon (Le chant du monde LD-M 4242)

  

"L’aspect de la grande salle du « Poisson sec » valait certainement le prix d’un gobelet d’ale ou de stout. Les murs, peints en rouge sang de bœuf, un peu comme on pourrait imaginer le parloir d’un ancien exécuteur des hautes œuvres, s’ornaient de chromos illustrés luxueusement par les plus célèbres vendeurs de spiritueux du monde entier. Une estampe, dans un mauvais tirage, de W. Hogarth, représentait une scène tirée de cette curieuse suite de gravures intitulée Les progrès d’une garce. On voyait, quoique l’humidité eût abîmé une partie du dessin et que les mouches eussent injurié copieusement le verre qui devait la protéger, la malheureuse Polly battant le chanvre dans une maison de correction."
Pierre Mac Orlan Le chant de l'équipage

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire