mercredi 19 juillet 2017

L'Opéra de quat' sous (2) Le bon vieux temps

Que font un flic et un truand lorsqu'ils se rencontrent ?
Dans une maison close de Turnbridge, ils se tombent dans les bras et évoquent leurs souvenirs de régiment. Et dans l'Opéra de Quat'sous, ils le célèbrent en chantant Der kanonen Song. Un duo entre le policier Brown et le truand Macheath (ou Mackie selon les latitudes) signé Weil / Brecht.
Extrait de l'Opéra joué à Francfort en 2007 par l'ensemble Modern (chef d'orchestre Nacho Paz)



Si on a choisi celle-ci de commencer par cette interprétation, c'est qu'en version française elle est souvent trop grandiloquente (on ne dénoncera personne) ou un peu molle à notre goût. Finalement, parmi toutes on préfère, encore l'originale, celle de Florelle, enregistrée en 1931. Notons au passage l'incontestable infériorité de l'adaptation en français de Steinhof et Mauprey par rapport aux paroles originelles en allemand utilement sous-titrées ci-dessus.


Et pour rappel une séquence du film de Georg Wilhem Pabst avec Albert Préjean et Jacques Henley, 1931 aussi :


4 commentaires:

  1. Mais si dénoncez, dénoncez ! Ca ne mange pas de pain et nous avons besoin de savoir, le meilleur comme le pire. C'est l'été, c'est calme, ça nous amusera. Perso je n'ai pas trouvé le(la) grandiloquent(e) visé(e). Comme tout le monde je connais à satiété la Chanson de Mackie, mais moins celle des Canons...

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  2. Mais il pousse au crime, ma parole !
    Laissons chacun et chacune chercher une version française sur les sites habituels et se faire une idée.
    Et puis on se méfie des fans.
    J.

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  3. Cette version de 2007 de l'ensemble Modern a l'air très chouette, merci !
    Incroyable, mais je n'avais jamais gaffé le sens des paroles de Brecht, avec cette histoire de races à réduire en purée !
    Combien plus pâlote est la version française, en effet !

    Le film de Pabst avait été tourné simultanément en allemand et en français, comme il était d'usage en ces débuts du parlant où le doublage n'existait pas encore : les comédiens allemands et français jouaient chacun leur tour dans les mêmes décors.
    Patrick Brion avait consacré voici une quinzaine d'années un cycle du "Cinéma de Minuit" à ces films bifrons.

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