Danseuse et actrice allemande des années 50 et 60, Laya Raki s'appelle en réalité Brunehilde Marie Joerns (si !)
Elle s'est donc rabattue sur une formation de ballet classique avant de connaître une certaine gloire au grand et au petit
écran dans des rôles d'ondulante exotique. On la trouve ainsi en
danseuse gitane dans The Adventures Of Quentin Durvard de Richard Thorpe en 1955 ou au côté de Robert Taylor dans Savage Pampas, de Hugo Fregonese en 1966.
La raison pour laquelle nous nous attardons sur la cas de cette pin-up est qu'en parallèle à ses gentils navets et autres calendriers, elle s'était lancée dans la chanson comment dire... séductrice ? Sexy-des-années-60 ? Écrire érotique serait largement exagéré et coquine un chouïa désuet.
Son 45 tour "Oh Johnny" fut tout de même interdit par le tribunal de Nuremberg au motif que son gémissement extatique imitait un coït (si !).
On va faire l'amour est l'exemple d'une tentative désespérée de la dame pour être reconnue à l'international.
Manque de bol, tout le monde n'a pas eu la chance, ou la malchance c'est selon, d'avoir un Gainsbourg comme compositeur et producteur. Il y avait, de fait, chez notre Loreleï, comme une certaine pesanteur...
Bon ben, manque de bol, la pièce maîtresse ayant été supprimée, voilà le fameux Johnny, faute de mieux. C'était 15 ans avant Nina Hagen...
"cette année n'était pas vraiment bien choisie pour monter un cirque ambulant, même si son pays natal allait très vite décider de partir en tournée dans toute l'Europe."
RépondreSupprimerAh, celle-là je l'ai trouvé drôle ! D'un mauvais goût certain (on se rappelle des T-shirts douteux "Hitler's European Tour 1939-45") mais ça doit être le mien...
Et sur la belle, qui décidément semble exacerber autant l'humour que les sens: http://cinevedette4.unblog.fr/557-laya-raki/
Que du bon goût au contraire.
RépondreSupprimerSurtout cet article sur la dame.
J