Ce film (1973) de Jean Eustache qui marqua sa génération tout en continuant à provoquer maintes discussions pour déterminer si il glorifie ou dénonce certaines valeurs en vogue d'après 68, n'est pas seulement une variation sur le désir en errance, truffée de citations de Bernanos. Il est aussi l'occasion d'envoyer à l'écran une bande sonore assez riche, à une époque où les chansons grappillées ici et là n'étaient pas encore une forme de facilité pour les cinéastes.
Ainsi, au long des aventures amoureuses d'Alexandre on peut entendre en fond ou en intégralité des pièces de Marléne Dietrich, Édith Piaf, Zarah Laender, Deep Purple, Mozart, Offenbach, Damia et, bien entendu, un morceau de choix : La chanson des fortifs' par Fréhel. À laquelle Françoise Lebrun réplique par Tout simplement de Paul Delmet.
La maman et la putain - vieilles chansons par awixumayita
(Si la vidéo n'apparaît pas sur votre bécane, elle est disponible là.)
Curiosité : en 1996, Diabologum, le groupe de Michel Cloup, a mis en musique le monologue final de Françoise Lebrun sur l'album #3.
drôle de coïncidence : http://nosconsolations.blogspot.fr/2016/03/francois-francoise-marie-et-les-autres.html...
RépondreSupprimerAh ouiche. Je ne connaissais pas ce blogue. Merci.
RépondreSupprimerJ
je vous en prie, revenez quand vous le voulez, et bravo pour votre travail...
SupprimerCompliment retourné et longue vie.
RépondreSupprimerJ