dimanche 5 janvier 2014

L'OPUS DEI est de retour, cassons-lui la gueule


Je sais que ça n'a qu'un rapport relatif à la chanson française mais voilà t'il pas que de l'autre côté des Pyrénées,  les héritiers du généralissime nain et de sa bande de bigots sanguinaires*, après nous avoir concocté une "Loi de sécurité intérieure" qui prévoit jusqu'à 600 000 euros pour outrage et rébellion (ou être masqué, ou manifester en dehors des clous) vient de parachever son oeuvre d'infamie en s'attaquant à l'avortement.
Comme quoi, ce qu'il y a de bien avec les croisades, c'est qu'il y en a toujours une autre après.
Certes, on peut toujours espérer que ces ordures retireront leurs lois les plus abjectes pour en faire passer toute une batterie plus "light" qui n'aura pour but que de remettre le populo à sa place et faire régner l'ordre moral sous les auspices de Saint Capital.
Quelques images de ces gens là d'abord
Et puis un appel venu de Toulouse
Pour un AVORTEMENT libre et gratuit partout pour toutes et Sans conditions.

Mercredi 8 janvier à 12h devant le consulat d'Espagne (rue Sainte Anne)
Le gouvernement espagnol s’apprête à faire voter une loi interdisant l'avortement excepté en cas de viol après dépôt de plainte, ou en cas de danger pour les femmes. Ce danger doit être expertisé par deux médecins indépendants du lieu ou aura lieu l'avortement. La loi actuelle requiert l'avis d'un seul médecin qui peut être celui qui pratiquera l'avortement jusqu'à 14 semaines, et l'avis d'un psychiatre jusqu'à 22 semaines.
Ceci est inacceptable, une fois de plus on légifère sur le ventre des femmes. Nous sommes solidaires de nos camarades espagnoles car nous pensons que les femmes doivent pouvoir disposer seules de leurs corps. Nous exigeons le retrait de ce projet de loi aux conséquences désastreuses ; seules les femmes qui en auront les moyens pourront se payer un avortement, les autres seront condamnées à avorter par leurs propres moyens ou à garder le produit d'une grossesse non désirée avec les conséquences sanitaires, psychologiques, économiques que l'on sait.
Ce projet de loi aura aussi un retentissement sur les femmes en France car la loi ne permet d'avorter que dans un délai de 12 semaines. Les femmes ayant dépassé ce délai ne pourront plus aller avorter en Espagne comme c'est le cas actuellement.
Même si en France l'avortement est toujours autorisé, son accès est de plus en plus difficile du fait des choix politiques en matière de santé, de la complexité de la procédure et de l'existence d'un délai. Nous pensons qu'au delà de la nécessaire solidarité avec nos camarades espagnoles, nous devons nous battre ici aussi . Nous ne voulons plus que nos vies soient régies par des experts, des lois ou qui que ce soit. Nous entendons disposer de nos corps comme nous le voulons.
Suite à une manifestation , trois camarades espagnoles ont été arrêtées et sont accusées de résistance, désobéissance à la loi et d'atteinte à personne dépositaire de l'autorité. Nous exigeons leur libération immédiate et l’arrêt des poursuites

Appel à rassemblement le mercredi 8 janvier à 12h devant le consulat d'Espagne (rue Sainte Anne)
pour un avortement libre et gratuit partout pour toutes et sans conditions
Des féministes solidaires

Et une couche qu'on remet en guise de glaviot


Pour non hispanophones, traduction sur simple demande.

* Précisons au passage notre plus profond mépris (le mot est faible) pour leurs concurrents socialistes.

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