mercredi 4 novembre 2020

Reprises d'avant la fermeture des bistrots

Puisqu'il fait si froid dehors et que la grande loterie étazunienne encombre nos radios, un titre de la (pas si) lointaine époque où même les filles perdues pouvaient s'asseoir à côté d'un inconnu dans les bars sans devoir se passer les mains au gel.
Cadeau d'adieu du jeune Giuseppe Mustacchi, dit Moustaki (dit Monsieur 2 volts) à son amante, la môme Piaf, cet archétype du mélo, mis en musique par Marguerite Monnot, se vendit à plus de 400 000 exemplaires, en 1959, rien qu'en France et assura à son auteur des années de loyers pour son appartement de l'île St Louis.
On dit même que De Gaulle l'entonna en plein conseil des ministres.
Curieusement, ce titre ne fut pas si repris hors de nos frontières.
On vous avait déjà envoyé l'honorable version de Cher.
Plus surprenant, le crooner new-yorkais Bobby Darin la chanta en français en 1964. Ce rocker raté, amoureux de Kurt Weill tient ici le premier rôle, transformant l'objet de ses sollicitations en Ma p'tite.


À ce stade, impossible de faire l'impasse sur "la panthère de Goro", la flamboyante Milva (Maria Ilva Biocalti) qui fit de la version italienne de Milord son premier 45 tour en 1960.
La voici en 1983, accompagnée par le toujours fringuant et séducteur auteur.

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