Les Neurotics à leur début |
L'amour du mersey beat magnifié par les quatre de Liverpool se fit particulièrement sentir après le départ de Loney du groupe, lorsque Cyril Jordan reprit plus ou moins la barre.
Malgré un côté plus suave, les Groovies sortirent quelques titres plus qu'honorables. En est témoin ce Shake some action de 1976.
Par là-dessus, une grève persistante mais pas encore générale nous remit à l'esprit un hommage en forme de parodie teigneuse.
Comme leur nom l'indique, les Newton Neurotics sont issus de Harlow (Essex) une de ces villes (déjà plus si) nouvelles reconstruites sur les ruines laissées par le Blitz des années quarante, à deux pas de l'autoroute M 11 Londres / Cambridge.
Que faire quand on est punk, qu'on s'emmerde dans un bled pourri et que Thatcher vient d'accéder au pouvoir pour mener à bien une autre vague de ravages ?
Steve Drewett, Colin Dredd (mort en 2015) et Simon Lomond n'hésitèrent pas : ayant autant assimilé les Clash que les Ramones, de 1979 à 1988, ils se répandirent en malédictions contre les Tories et leur politique, invitant à leurs concerts des poètes qui déclamaient entre deux titres ou une section de cuivre lorsque le cachet le permettait.
Une de leur spécialité était reprendre une chanson connue pour en actualiser les paroles.
On retrouve les Groovies sur leur live de 1987, Kickstarting a backfire nation, judicieusement transformé en Take strike action (foutez-vous en grève) qui reste finalement pas mal d'actualité.
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