vendredi 3 septembre 2021

Rimbaud (6) vers sa fin

Arthur à gauche et à Aden (1880)

Il y a du romanesque pathétique dans la fin d'un brillant jeune homme en colère qui révolutionna l'art poétique et termina son existence dans la peau d'un trafiquant d'armes. 
Encore que certains anti-colonialistes pourront toujours se réjouir que le ci-devant poète, devenu trentenaire, ait eu comme client le Ras Ménélik, futur souverain éthiopien et grand vainqueur de l'armée italienne à Adoua. 
Mais selon certaines sources, certes discutables (Edmond Goncourt) notre Arthur aurait viré mystique (ce qui n'est pas si étonnant, vu l'exaltation du personnage) et décrit sa jeunesse comme "une vaste fumisterie".
Le reste est connu, l'homme aux semelles de vents n'en posséda finalement plus qu'une et mourra dévoré par le cancer, à peine rentré à Marseille.
Dans son album Météo für nada, de 1986, Hubert Félix Thiéfaine fut un des rares à magnifier une fin d'existence somme toute assez paradoxale
Ça s'appelle tout simplement L'affaire Rimbaud
 
 

Un petit retour aux origines avec la mère Patti Smith, éternelle admiratrice du poète, qui phantasme un Rimbaud en Allemagne lors d'un concert à Stuttgart en 2010. C'était l'année où des manifestants tentaient de protéger un parc contre la boulimie urbaine.  
 

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