En 1909 |
Pour survivre, ce proche de Debussy ou de Stravinsky se fit artiste de cabaret, écrivant des mélodies qualifiées par lui-même de "rudes saloperies", sur des textes où l'absurde dispute à l'ironie.
Parodiant la Marche funèbre de Chopin, rebaptisée Embryons desséchés pour l'occasion, traitant un célèbre critique musical de Trou du cul, mais un cul sans musique, Satie n'hésitait pas à se moquer allègrement de sa corporation ou de lui-même.
Ci-dessous un extrait de Mémoire d'un amnésique lu par Oliver Alain Christie. C'est le sixième texte : L'Intelligence et la Musicalité chez les animaux.
Mémoires d'un amnésique fut une série de six articles que Satie rédigea sur deux ans, publiés dans "La Revue musicale S.I.M." (Société Internationale de Musique) d'avril 1912 à février 1914.
Autre intermède, cet extrait du spectacle Cabaret Satie, La Journée du musicien lu par Philippe Nesme . La Musique, Sonatine bureaucratique, premier et deuxième mouvements, est jouée par Carmen Martinez-Pierret.
Je me ressouviens encore avec délectation de l'exemplaire Journée d'un musicien que vous diffusâtes naguère, et dont, en fanatique d'Eric Satie (et de Jean-Luc Debattice, dont l'album de 1994 Barbaroque est malheureusement aujourd'hui complètement oublié), je m'efforce depuis de suivre la saine discipline, sans hélas parvenir à ne serait-ce que m'approcher de la perfection du Maître d'Arcueil (94, aussi).
RépondreSupprimerSur les Embryons desséchés j'avais aussi produit un petit bidule autrefois.
Amitiés mélancoliques et rigolotes.
Un bien plaisant hommage que votre bidule.
RépondreSupprimerAmitiés gymnopédiques et hydropathiques.
Satie né en 1896… Bigre, nombre de ses œuvres sont donc "in utero". Tout s'explique ! (merci de bien vouloir corriger cette bévue, des gens passent encore par là et pourraient vous croire)
RépondreSupprimerDamned ! Merci, anonyme cultivé, c'est fait.
Supprimer