Retrouvons le grand large et les embruns avec un classique des chansons à virer. De celles que les marin entonnaient pour virer le cabestan pour relever l'ancre (Wae, Hey, and up she rises !).
Même à l'âge d'or de la Royal Navy, un des corps les plus répressifs de ce temps, il était permis aux hommes d'équipage de se défouler en chantant n'importe quelle obscénité pourvu qu'elle permette de supporter cette manœuvre de force. Les officiers de bord étaient alors l'objet de tous les quolibets
Il est prouvé de puis belle-lurette que c'est pas tant la mer qui tue l'homme, mais plutôt la gnôle. Encore que de nos jours, la coke et l'héro ont pas mal remplacé la bibine sur les chalutiers.
Ce classique irlandais du chant de marins s'en prend donc à l'état lamentable des camarades encore pris de boisson ou en sévère gueule de bois qui se retrouvent incapables d'aider efficacement leurs collègues à l'appareillage. En leur promettant une vingtaine de châtiments en représailles.
Ce Drunken sailor (Qu'allons-nous faire du marin ivre ?) a été entonné par des dizaines d'ensembles. Même si un des tous premiers enregistrements est celui, uniquement musical, du violonidte John Baltzell on a un faible pour la version des Irish Rovers qui, eux au moins, osent les paroles (Rasez-lui ventre et couilles / Mettez-le au sel et à l'eau / Collez-le dans le lit de la fille du capitaine, etc...)
Noir Désir ne dédaignait pas la reprendre en concert. Pas seulement lors des tournées bretonnes. Là, c'était en 1989. En disque, le titre ne se trouve que sur la compilation En route pour la joie (2000).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire