lundi 11 juin 2018

Paris des maléfices



Amis de la poésie, des villes qui ressemblaient encore à des villes, des bistrots et de la lutte des classes, bonjour.
Aujourd'hui n'est pas coutume, nous allons faire une petite virée ésotérique dans les recoins d'un Paris mystérieux et disparu.
Voici une émission du 4 juin 1964, de la série "la France insolite". Réalisée par Claudes Dagues, on y retrouve Armand Lanoux, Jean-Louis Bernard, Pierre Dérlon et, bien entendu, l'inévitable Jacques Yonnet.
Le Poème d'Apollinaire sur l'île est récité par Jean-Marie Fertey.
Paris serait une ville "à sorcières, une ville à maléfices". C'est ce que prétend démontrer ce documentaire qui remonte au moyen-âge.
Le peintre et mage Baskin s'emploie à le confirmer : il y aurait des lieux maudits comme le pont, la rue de Bièvre, d'autres hauts lieux restés tels quels. C'était le cas du haut de la montagne Sainte-Geneviève ou la rue Clovis.




Pierre Derlon interprète un sort jeté par les gitans à un autre pont. Lui-même se revendique frère des tziganes dotés d'étranges pouvoirs.
Pour Jean-Louis Bernard, Paris serait une pierre philosophale ceinturée de monuments mégalithiques alignés. Analysant des noms des localités françaises, il y trouve des parentés avec Isaurée et Isolde, adorés par les anciens gaulois et leurs prédécesseurs. Les dieux égyptiens étant cousins de ceux de la Gaule, les Égyptiens s'appelaient Rômes c'est à dire des hommes qui avaient le sens de l'inconscient et des pouvoirs magiques. Ben tiens, encore une confusion sur le peuple errant...
Après un détour par la légende de la main de gloire, Armand Lanoux, qui a écrit "Physiologie de Paris", souligne le fait que de nombreuses émotions populaires ont eu lieu au Faubourg Antoine dans le 12ème arrondissement de Paris : forces telluriques, coups de rouge et peuple ouvrier se faisant arnaquer après chaque éclosion barricadière...
Un vrai régal pour l'amateur de vieilleries et de pittoresque social.

On conclue en zizique avec une peur bleue.


Et une page de pub pour touristes à Pigalle

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire