vendredi 12 mai 2017

Les Coronados, garage band précurseur

Emprunté au blog "Teenagers électriques"
Si le mot, tellement galvaudé, de "culte" peut s'appliquer à quelques groupes de rock français, les Coronados sont un des plus sérieux candidats au titre.
Public fidèle, influences irréprochables, respect des collègues, grande et petite presse dithyrambique et... pas grand chose à l'arrivée.
Comme bien d'autres de cette époque, les "Coros", ex " Javelisés" abandonnent leur Limoges natal pour aller chercher gloire et fortune à la capitale. Se taillant une belle réputation de groupe de scène aux guitares bordéliques et au chant gueulé en français dont les paroles confinent à l'inaudible, ils enregistrent deux EP en 1981 et 1982 (l'excellent "Voix blanches et idées noires") avant de sortir le déconcertant album "N'importe quoi. Mais pas n'importe comment" en 84. Les pièges du studio étant ce qu'il sont, un son trop clean, trop variétoche, les trahira.
Ce titre a été repris depuis par les Wampas :



Rhythm'n blues enragé, adaptations d'Alex Chilton ou de Captain Beefheart (pas les groupes les plus en vue du moment sauf chez quelques connaisseurs) malgré un  accueil encourageant, Dominique quitte le groupe qui continue en trio.
Et s'accroche encore jusqu'en 1989, avec l'album "Un lustre", plus avant-gardiste, qui signera la séparation du garage band. Ils resteront un des meilleurs représentants d'une scène rock française assez lettrée, teigneuse et pas stupide des années 80.
Ces derniers temps, ils se reforment à l'occasion.


Les Coronados étaient Bernard Lepesant ( Chant & Guitare), Dominique Especel (Guitare), Yves Calvez (Basse), Berko, puis Dilip Magnifique (Batterie).

2 commentaires:

  1. Pour se remémorer l'histoire en musique : CD "N'importe quoi..Et plus" regroupant les EP, le premier album et les titres sur des compilations.
    RIP par le regretté Midnight Rambler
    http://www73.zippyshare.com/v/59SKbhMV/file.html
    Bien à vous,
    Nico Modest

    RépondreSupprimer