Mars, avril, mai, juin...
Comme à chaque fois qu'une partie de la jeunesse se déverse dans les rues, elle renoue avec les vers ou images d'une vieille connaissance, Arthur Rimbaud.
Témoin la banderole ci-dessus, aperçue dans les dernières manifs et dont le "slogan" est extrait de la Chanson de la plus haute Tour (Les Illuminations,1872).
Ce poème en chanson a été mis en musique par Léo Ferré en 1964.
Or, Arthur a prolongé son texte par une variante, plus abrégée, dans ‘Une Saison en Enfer’. Partant là du refrain du poème original, il l'a réécrit lors d'un retour à Charleville (censé, paraît-il, permettre à Verlaine de se réconcilier avec son épouse).
Cette seconde version, remarquablement sobre, surtout si on la compare à la précédente, est interprétée la même année que Ferré par Colette Magny sur l'album "Melocoton", son premier disque, sorti en 1965.
Mais peut-être que ça vous fait une belle jambe...
Je connaissais évidemment la version de Férré (je suis fan), mais pas celle de Colette Magny, que j'aime mais que je connais moins. Alors tu peux croire que ces informations ne me laissent pas de bois, et ne me font a fortiori pas une belle jambe de bois.
RépondreSupprimerJoli rengaine, connaissais pas.
RépondreSupprimerL'ami Sanseverino nous la jouerait-il Schultz ?
Jules