BEAU COMME UNE PRISON QUI BRÛLE
Comme le 14 juillet se rapproche, il me souvient que le 14 juillet 1989, un mystérieux "comité des Sans-cravates" se donna pour objectif de commémorer le bicentenaire de notre "Grande Révolution" (je sais, ça se discute) en attaquant la prison de La Santé.
Ci-dessous un des tracts d'époque trouvé sur le blog de Claude Guillon :
Contre toute attente l'initiative eut un succès d'estime.
Voyez l'extrait du compte-rendu tiré du même blog :
Les manifestants dispersèrent à coup de
pétards, et sous les acclamations des détenus aux fenêtres, les
policiers qui interdisaient l’accès à l’entrée de la prison, devant
laquelle on put se réjouir de quelques déprédations (j’inverse ici, à
dessein, le style « journaliste »). Le cortège infligea aussi de menus
dégâts à l’annexe culturelle de l’ambassade de Chine, déjà occupée
quelques semaines auparavant, après le massacre de la place Tiananmen,
par le Comité « Pékins de tous les pays, unissons-nous ! »
Tout ça pour un petit bonjour aux ami-e-s ainsi qu'à ceux qui croupissent dans ces lieux d'infamie, rappeler que la fêtenat peut être l'occase de rigoler et s'envoyer cette petite merveille du Père François qui n'a pas pris une ride depuis 1974.
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