mardi 11 juin 2013

PLUME LATRAVERSE

 
Merci à mon pote Gigi qui me le fit découvrir au sein d'un lycée rural qui n'avait rien trouvé de mieux que d'être jumelé avec le régiment de hussards du coin (et vive l'école publique, laïque et obligatoire qui forma ainsi des générations d'antimilitaristes !)
Allez, trêve de nostalgie :
Plume, né Michel, Latraverse voit le jour le 11 mai 1946 à Montréal. à la fin des années 1960, il forme, en collaboration avec Pierre Léger, dit Pierrot le fou, et Pierre Landry, dit le docteur Landry, le groupe la Sainte-Trinité. Il s'associe ensuite à Steve Faulkner (1972-1975). Le duo se produit pour la dernière fois à la Chant'Août, à Québec. Il entreprend alors une carrière solo (1976) et devient l'un des représentants les plus significatifs de la contre-culture québécoise. Au cours d'une tournée européenne (1979-1980), il présente un spectacle au Festival du printemps de Bourges et reçoit le Prix du premier ministre de France (Prix international de la jeune chanson) et le Prix pop-rock, accordé au meilleur parolier québécois. Il se produit avec Offenbach (1983), association qui donne le microsillon À fond d' train. Après s'être consacré à sa biographie filmée, Ô rage électrique, Plume présente son Show d'à diable (1984), où il fait ses adieux officiels mais non définitifs au monde de la scène. Il se consacre alors à la peinture et à l'écriture.. Il publie la majorité de ses textes de chansons et fait également paraître un recueil de contes.
Tiré de La Chanson québécoise de la Bolduc à aujourd'hui, Roger Chamberland et André Gaulin, Nuit Blanche éditeur, 1994

Sa chanson la plus célèbre :



On trouve une sautillante version de cette chanson dans le disque qui accompagnait les "Ecrits de Marius Jacob" aux éditions l'Insomniaque.



Un excellent et drolatique texte sur le bonhomme ici :
http://www.phaneuf.ca/plume/encyclo.html
Extrait :
La musique de Plume constitue un danger sur la route : parce que le plumeur qui l’écoute peut commettre des fautes d’inattention et parce que le conducteur « emplumé » finit par ressentir de la fatigue, une envie de dormir, des maux de tête.
Est-il possible, en effet, de sortir un disque de Plume, de l’écouter, d’ouvrir le tourne disque sans quitter la route des yeux tout en gardant les mains libres pour toute manœuvre d’urgence à effectuer?
D’autre part, l’habitacle d’un véhicule contient un volume d’air restreint. L’oxyde de carbone dégagé par la musique de Plume s’ajoutant au gaz carbonique de la respiration, atteint rapidement un taux de concentration élevé. Passant dans le sang, il réduit l’oxygénation du cerveau et engendre un état proche de l’ivresse, manifesté par les symptômes suivants : fatigue, somnolence, maux de tête. Il y a alors diminution de l’attention et de la concentration du conducteur, ralentissement de ses réflexes.

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