«
On a monté un groupe avec des potes qui sont pas musiciens
Nous on fait pas d’la soupe et quand on joue ça fait hurler les chiens
J’ai largué mes bijoux et je porte autour du cou
Une épingle à nourrice et une tranche de foie d’génisse
C’est plus économique, c’est plus pratique J’suis punk, c’est fantastique ! »
Gang mythique du punk franchouillard, Bulldozer a démarré en trombe en 77, drivé par Gérard Pisani et deux autres ex-Martin Circus, accompagnés du guitariste Lolita Carabine d’Extraballe (le futur Lol du groupe de l’émission Nulle Part Ailleurs). De sacrés musiciens, malgré ce que prétend leur manifeste « J’suis Punk », qui ont décidé de se fendre la poire et de faire la nique aux kids en balançant un cocktail explosif de gros riffs qui tâchent et de paroles inénarrables.
Gérard Pisani (alias Gerry Zipanar !) incarne avec brio le prolo branleur et alcoolo beuglant d’une grosse voix gouailleuse des textes anarcho-gaucho-dadaïstes qui narrent déjà les HLM pourries, le chômage de masse et les gros richards effrayés par les bolchéviques planquant leur pognon en Confédération Helvétique.
Nous on fait pas d’la soupe et quand on joue ça fait hurler les chiens
J’ai largué mes bijoux et je porte autour du cou
Une épingle à nourrice et une tranche de foie d’génisse
C’est plus économique, c’est plus pratique J’suis punk, c’est fantastique ! »
Gang mythique du punk franchouillard, Bulldozer a démarré en trombe en 77, drivé par Gérard Pisani et deux autres ex-Martin Circus, accompagnés du guitariste Lolita Carabine d’Extraballe (le futur Lol du groupe de l’émission Nulle Part Ailleurs). De sacrés musiciens, malgré ce que prétend leur manifeste « J’suis Punk », qui ont décidé de se fendre la poire et de faire la nique aux kids en balançant un cocktail explosif de gros riffs qui tâchent et de paroles inénarrables.
Gérard Pisani (alias Gerry Zipanar !) incarne avec brio le prolo branleur et alcoolo beuglant d’une grosse voix gouailleuse des textes anarcho-gaucho-dadaïstes qui narrent déjà les HLM pourries, le chômage de masse et les gros richards effrayés par les bolchéviques planquant leur pognon en Confédération Helvétique.
Ironie
de l’histoire, avec ses mélodies imparables et ses refrains
épiques, cet album gag va devenir l’un des rares classiques du
punk seventies hexagonal. Sa couverture, un collage azimuté
agrémenté de légendes à l’avenant (« Dédié à Amin Dada »
ou « L’écoute de cet enregistrement est fortement déconseillée
aux cons. »), sera même réutilisée pour le Killed By Death # 200,
sur lequel figure d’ailleurs « J’suis Punk », un tube mémorable
qui sera notamment repris par les No Talents.
Les blagues les meilleures étant les plus courtes, le deuxième album (Des Gamelles Et Des Bidons) fut un bide total, ni punk ni drôle, et nos héros désertèrent les terrains vagues, laissant à la postérité quelques grands moments de poésie urbaine.
Les blagues les meilleures étant les plus courtes, le deuxième album (Des Gamelles Et Des Bidons) fut un bide total, ni punk ni drôle, et nos héros désertèrent les terrains vagues, laissant à la postérité quelques grands moments de poésie urbaine.
MERCI AU COMMANDANT SYLVAIN (Dig It !
Canal Sud le jeudi à 21h30) DU BLOG DU CHANT A LA UNE POUR CETTE
BIO.
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