lundi 20 juin 2022

En attendant les cosaques

 


Bon, un petit mot au sujet de cette nouvelle chambre et de cette soi-disant "majorité introuvable" (Tu parles! Tu paries ?)
Si c'est pas encore le Reichstag de 1933 (tant mieux, on va pas se payer un incendie de Notre Dame tous les trois ans) on doit bien reconnaître que ceux qui attendaient un déferlement bolchevique ont eu droit à l'arrivée en masse de fachos propres sur eux.    
Entre autres causes de ce remake de "l'arrivée de Blücher à Waterloo", outre les accumulations de conneries d'un piteux gouvernement qui a désormais l'air malin, l'application des vieilles recettes basées sur la peur du rouge.
Parce qu'on a été gâtés de ce côté là : on ne se souvient pas pareille mauvaise foi depuis 1981 quand d'aucun prédisaient un défilé des cosaques et des chars russes sur les Champs Élysées. Ce qui était déjà d'autant plus piquant qu'à l'époque, Moscou avait déjà marqué sa préférence pour Giscard (pas si cons, les cacochymes). 
En attendant la prochaine parade d'une ex armée Rouge nettement moins fougueuse que dans l'imaginaire d'alors (encore que, du côté de l'Afghanistan ça faisait moins les malins qu'à Prague) repassons-nous quelques titres du temps où on aimait à jouer à se faire peur. Et à en rigoler.
Ça pourra toujours resservir si un jour les vrais rouges reviennent. 
Datcha de Warum Joe (EP Dans le blizzard, 1981)

Et l'immortel Ogre bolchévik de Bulldozer (1978)


 


2 commentaires:

  1. Quand j'étais jeune Komsomol Warum Joe et cette ritournelle sympathique figuraient parmi mes favoris, d'ailleurs ils avaient joué dans une MJC du Trégor rouge...O tempora o mores...C'est un extrait du "Chagrin et la pitié" non le mec qui parle de son engagement dans la LVF en voix off ?

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    1. Bien vu, c'est le si sympathique nazillon de la fin du film.

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