They pit the
lifers against the new boy and the young against the old. The
black against the white. Everything they do is to keep us in
our place.
Smokey
Allez savoir pourquoi, ces temps-ci on se fait quelques plongées dans quelques vieux films à tendance prolétarienne teigneuse.
Comme Blue Collar, premier film de Paul Schrader (1978) qui avait déjà connu la gloire comme scénariste de Taxi driver ou de Yakuza.
Détroit, Michigan, trois prolos, Zeke, Jerry et Smokey bossent
à l’usine GM du coin. À part râler après leur syndicat qu’ils
jugent trop peu combatif, les trois compères ne dédaignent pas
cramer leur pognon en orgies du week-end avant de retourner au
chagrin. Jusqu’au jour où ils décident de se faire le coffre du
dit syndicat.
Et là, en lieu et place lieu du pactole, ils tombent sur des documents prouvant la
collusion des bureaucrates avec politicards et mafieux. Comme, en plus, le syndicat se plaint de s’être fait dévaliser 10 000
dollars au lieu des 600 ramassés par nos gars, ceux-ci décident
d’en rajouter une louche. À leurs risques et périls…
Outre quelques considérations bien senties sur l'american way of life, ce film débute par un des plus remarquables génériques des années
70 où, sur fond de Hard working man, blues teigneux de Jack Nitzsche et Captain Beefheart, défilent
les conditions de travail et les rapports de force dans l’usine.
On l'envoie en vous recommandant le plein écran.
Ah, un très bon film ! Dans un registre plus "léger" (mais tout de même lourd de sens), le premier clip de la Motown, tourné en 1965 dans l'usine Ford de Détroit ("Motor Town") au grand dam des travailleurs qui auraient préféré pouvoir bosser peinards -la chanson étant diffusée pour le playback- dixit Martha Reeves, qui nous explique tout ça dans le prochain ChériBibi: https://www.youtube.com/watch?v=K3L-nJMyMPI
RépondreSupprimerPas mal dans le genre tartignole.
RépondreSupprimerMais cette chanson me rappelle surtout un autre film : The Warriors (Les guerriers de la nuit) de Walter Hill qui a du prendre un sacré coup de vieux.
Ah oui, bien sûr ! La version d'Arnold McCuller ! C'est d'ailleurs avec Les Guerriers de la nuit, film culte de ma préadolescence, que j'ai connu le morcif des Vandellas.
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