Brassens s'est lui aussi chargé de mettre Tristan Corbière en musique.
À la mémoire de Zulma est tiré de l'unique recueil publié, à compte d'auteur, par le poète en 1873, Les Amours jaunes.
On l'accompagne de cet extrait, pêché dans la biographie du poète, "Tristan Corbière, une vie à peu près" par Jean-Luc Steinmetz:
Tristan, faute d’une Herminie strictement attachée à sa personne,
frotte son cuir lépreux aux chairs plus ou moins fraîches de la
prostitution. A l’évidence ce poème est une fable qui demande à être lue
avec précaution (...) Que Zulma, qui n’est pas
spécialement un prénom de ces dames, ait été «colonelle à la Commune»,
voila qui pimente le poème d’une allusion historique bien significative
pour Corbière, avare en principe de ce genre de précision. De
colonelles communardes, il ne dut pas beaucoup y en avoir, même parmi
les soit-disant pétroleuses ou dans les rangs des utopiques "Amazones
de la Seine".
jeudi 24 août 2017
Brassens a chanté Corbière
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