mardi 4 novembre 2014

émission de novembre : le grand saut

Les "calaveras", spécialité du génial graveur Mexicain Posada


Avec une grosse actualité. L'émission est là. 
Au Menu :

Parabellum                     Momo (La p'tite balle du samedi soir)
Jehan                               Ne chantez pas la mort
Monique Morelli              Je n'ai plus que les os
Léo Ferré                         Une charogne
Francesca Soleville          Des impairs pour un impair
Renaud                              Les charognards*
Ricet Barrié                      L'enterrement
Raoul de Godswarvelde   Adieu pour un artiste
Impromptu poétique : encore du Verlaine...
Bérurier Noir                    La mort au choix
Casey                                 Mort vivant
Higelin                                Je suis mort, qui dit mieux ?
Parabellum                         Les fantômes du pogo
Actus
Pierron                               La paysanne
Frankus                              Uniformes

Et ce superbe portrait du président Huerta lui coûta la vie.

* Note de Serge :
Le 5 décembre 1975, y’a eu un hold-up avec prise d’otages, dans une banque de l’avenue Bosquet, à Paris. Les mecs se barrent vers deux heures du mat’ au volant d’une super bagnole que les bourres leur avaient prêtée, avec dedans deux otages, 500 briques et quelques lingots. A l’angle de la rue François 1er et de la rue Pierre Charron, ils se plantent de plein fouet dans la S.M d’un politicard qui s’en revenait pénard du sénat où il venait d’achever un débat sur la répression du banditisme et des prises d’otages. Les flics qui suivaient pas très loin derrière profitent de l’accident pour défourailler et canarder les deux. mecs qui commencent à s’dire que ce p ‘tit braquage tranquille c’est mal barré [...] c’était la première fois que je voyais un mort. Un des deux mecs. L’autre agonisait plus loin sous les crachats du bon peuple parisien et les insultes des flics
dixit Renaud au Monde

6 commentaires:

  1. À propos de la chanson de Renaud, justement, il me semble que la proximité phonétique entre "Charron" et "charognards" n'est pas totalement fortuite. Et s'agissant de partir en enfer, "Charon" n'est pas mal venu non plus…

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  2. Ah ben merde alors ! Je réécoute les commentaires qui ont suivi et je trouve assez outrecuidant de me soupçonner de chercher sur Internet pour localiser la rue Pierre Charron : quand on est Parisien comme moi depuis plus de quatre décennies, on connaît même les quartiers des crevards !
    Non mais !

    La rue Simon Crubellier, par contre, c'est plus dur à trouver, même si on sait par Perec qu'elle serait dans le XVIIème…

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  3. Sorry for that George, je passe rarement la ligne de démarcation à la capitale.

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  4. J'emprunte, quant à moi, la rue Dieu assez souvent.
    Quoique cette voie soit souvent encombrée de travaux, donc facilement impénétrable.

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    1. ...Et l'enfer, comme les rues piétonnes d'ailleurs, est pavé de bonnes intentions.
      E.

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    2. On a bien une rue Dieu à Toulouse, du côté d'Amouroux, mais elle doit faire 300 mètres au maximum.
      Comment dit-on "Dieu est petit" déjà ?

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