Lucien Ginzburg Nazi Rock
Pierre Dac Radio Paris ment
Maurice Chevalier Ça fait d'excellents Français
Georgius Il travaille du pinceau
Georges Tabet Pour me rendre à mon bureau
Georgius Méfie toi de la patrouille
Charles Trenet Douce France
André Dassary Maréchal nous voilà
Jacques Doriot Discours, avril 1944
Johnny Hess Ils sont zazous
Pierre Dac Les gars de la vermine
L.-F. Céline A noeud coulant
Hannes Wader Die Moorsoldaten
Norah Friede Drancy
Anna Marly Le chant des Partisans (version russe)
Chant du ghetto de Vilna Stil di Nakht
Anna Marly La complainte du Partisan
Chant des partisans grecs Andartopoules
Gérard Pierron La rose et le vin
La Tordue La rose et le réséda
Monique Morelli L'affiche rouge
Pierre Dac La complainte des nazis
Georges Brassens La tondue
Ken Mackintosh The creep
Bourvil Le petit bal perdu (c'était bien)
Reggiani Les loups sont entrés dans Paris
Lale Andersen Lili Marleen
Lucien Ginzburg S.S. in Uruguay
Olivensteins Pétain Darlan c'était l'bon temps
Pour les enfants
Catherine Sauvage A tous les enfants
Paillarde
Philippe Clay Complainte du priapisme (complainte d'Alphonse)
On peut aussi écouter télécharger cette émission là
Bonus track
Le chant des Partisans, première version en français, chanté par Germaine Sablon (la soeur de Jean) dans une vidéo de propagande de la BBC. Version balancée par la R.A.F. en France, ce qui contribua à populariser le chant dans la résistance (écoutes clandestines)...
Errata :
-Trenet s'est certes compromis pendant la guerre (concert devant des officiers allemands, concert en Allemagne) mais ce n'est pas pour autant que la pointilleuse Gestapo lui a foutu la paix. Dénoncé comme juif dans "Je suis partout" (Trenet anagramme de Netter nom typiquement juif!), il dut prouver sa non judéité sur quatre générations en allant chercher les papiers chez sa mère à Narbonne. Il ne sera alors plus inquiété. Par ailleurs, il sera blessé d'une balle dans la jambe par des officiers en fuite de la Gestapo en 1944. Soupçonné de collaboration par la commission d'épuration à la libération, il sera blanchi.
-La version de Lili Marleen est bien chanté par Lale Andersen, sa créatrice. Pas mal d'infos sur ce morceau sur wikipedia (entrée Lili Marleen). Sinon, j'extrais ces quelques lignes du même site relatant les "difficultés" que rencontra la chanteuse avec le régime nazi : " Cette chanson, qu'elle avait enregistrée en 1939, avait été un échec
commercial, ne s'étant vendue qu'à 700 exemplaires. Devenue populaire
auprès des troupes allemandes, elle connaîtra ensuite un succès
planétaire et sera enregistrée aux Etats_Unis par Marlene Dietrich.
Conscients de sa popularité, les services de propagande du Troisième Reich l'obligent alors à effectuer des tournées à travers toute l'Europe sous domination nazie et à l'interpréter en anglais. Toutefois, après avoir giflé Hans Hinkel, l'adjoint de Goebbels, trop entreprenant lors d'une soirée dansante, elle refuse le lendemain de se produire dans Varsovie et de visiter son ghetto tel un zoo humain,
capitale polonaise particulièrement martyrisée par ses occupants
allemands : son fils est envoyé sur le Front russe et elle se retrouve
alors assignée à résidence par la Gestapo. Interdite de chant pendant dix mois, elle tente de se suicider, au
grand désespoir des soldats allemands. Elle ne sera ré-autorisée qu'en avril 1943 (grâce à l'intervention de ses protecteurs le maréchal Erwin Rommel et Emmy Göring, seconde épouse d'Hermann Göring, sauf pour sa chanson la plus célèbre."
L'histoire de " Trénet-Netter " fut à l'époque notamment relayée - fort courageusement, comme il se doit - par Louis-Ferdinand Céline, notre grand écrivain national, qui ne fut, bien entendu, jamais collabo.
RépondreSupprimerSauriez-vous nous dire où Destouches écrit/parle de cette affaire, si par hasard vous aviez le texte/l'enregistrement sous la main ? Merci.
SupprimerElliott
Il s'agit d'une lettre envoyée à Henri Poulain, datée de 1942 et publiée par JSP.
SupprimerVous trouverez cela dans le coeur de l'article que nous avons autrefois consacré
au bon docteur Destouches
Bien à vous.
Merci bien. J'ignorais que le document se trouvait dans l'article que vous aviez consacré à Céline et que j'avais survolé il y a quelque temps. Voilà l'occasion de m'y replonger un peu plus assidûment.
SupprimerE.