Le premier qui rira... |
Bon, on a tâché de fêter à notre manière, pas commémorer... le terme nous faisant gerber.
Sans avoir la moindre envie de rejouer la farce, nous rappelons à notre aimable auditoire que les rues de nos villes qui furent bitumées à la va-vite dans les années 70 sont désormais repavées.
À bons entendeurs...
On a refourgué
Malicorne Intro
Évariste La révolution
Polnareff L'amour avec toi
Les Gottamou Le Monkiss de la police
CA du Théâtre de l'épée de bois Ah, le joli mois de mai à Paris
Léo Ferré Comme un fille
Suzane Gabriello Les flics de mon pays
Vanessa Hachloum Chanson du CMDO
Stella L'idole des jaunes
Dominique Grange Grève illimitée
Thierry Freedom Monsieur le délégué
Gérard Manset Animal, on est mal
Les Barricadiers Elle n'est pas morte
Camizole Charles de Gaulle
Philippe Clay Mes universités
Jean-Michel Caradec Mai 68
Nougaro Paris mai
intermède de l'usine Wonder
Sheila Petite fille de français moyen
Jean Sommer Vous êtes grands
intermède par Georges Séguy
José Molina En esta plaza
Karel Kryl Braticku zavrej vratko
Tako Kotiko Oh, le joli mois de mai...
L'émission peut donc s'entendre ou s'archiver en cliquant là.
Les extraits lus sont de Plus vivants que jamais de Pierre Peuchmaurd (Libertalia) et de Les Années d'Annie Ernaux.
On vous met aussi la face B du 45 tour d'Évariste : La faute à Nanterre
Si c'est Paris Match qui le dit.... |
Ps : En ce qui concerne l'origine de la Chanson du CMDO, le camarade Joseph Ponthus nous signale ce lien illustrant le propos avec la version de Jacques Douai : http://www.artpoetique.fr/poemes/chanson_du_siege_de_la_rochelle.php
Et pour l'histoire, une petite chronologie subjective de mai / juin / juillet par le camarade Tomás Ibáñez.
Ma découverte: Jose de Molina
RépondreSupprimerUn grand personnage de la chanson de rue mexicaine qui n'a jamais fait payer un de ses concerts et fut enlevé et torturé par les flics lors de la visite de Clinton dans le pays.
RépondreSupprimerOn a une préférence pour ses albums "Salsa roja" et "Desde Chiapas con amor"
J.
Vous avez dit qu'il s'était suicidé. Wikipédia (la version espagnol) évite un peu d'en parler. En tout cas le mot "suicide" n'est pas utilisé. Peut-être par pudeur, peut-être par malaise.
RépondreSupprimerJe vais creuser d'avantage, merci.
Étant au Mexique à ce moment là, la version de sa mort, en 1998, fut bien celle du suicide d'un homme malade et épuisé. Il est certain que les tortures subies auparavant n'étaient pas pour rien dans le délabrement de sa santé. Je constate, moi aussi, que la version la plus courante désormais sur le ouèbe est quasiment celle d'un assassinat.
RépondreSupprimerOn avoue la perplexité mais remarquons au passage
a) que son fils ait rendu l'État responsable de la mort de son père, rien de plus naturel et logique à ce moment.
b) que Molina, était irrécupérable par quiconque. Une fois disparu, certains n'hésiteraient pas à monter une légende qui leur conviendrait mieux (Ojo ! J'emploie le conditionnel et n'affirme rien) au prétexte absurde qu'il serait plus "propre" de mourir suite à un tabassage que d'avoir décidé que ça s'arrête là. Vous parlez de pudeur, j'ai peur de voir un certain malaise dans une mouvance et une région où le révisionnisme est monnaie courante.
Mais, j'insiste, n'ai aucune certitude.
Amicalement.
J.
Merci des précisions.
RépondreSupprimer