dimanche 10 mai 2015

Après la bataille

Les Anglais l'avaient compris depuis la guerre en dentelles : le sang marque moins sur un uniforme rouge...

Gaston Couté, poète des plaines et des forêts, ne  pouvait éviter d'évoquer les combats qui s'y déroulaient avec plus ou moins de régularité.
Mais, alors qu'en son temps la mode était à entonner le clairon de la revanche, il va plutôt s'attacher au sinistre paysage d'après l'explication virile. 
"Les ramasseux d'mort" est inspirée de la vision d'un champ de bataille de la guerre franco-prussienne de 1870, comme l'indiquent la présence du "moblot" et du bavarois, porteur d'un "casque à chenille".
Elle est ici chantée par Gérard Pierron et Hélène Maurice, le texte est dit par Bernard Meulien avec Marie Mazille (violon) Patrick Reboud (accordéon)


Tant qu'on y est, un autre classique du XIXème, dans un esprit voisin, interprété ici par Marc Ogeret :


Écrite par Gustave Nadaud, "le Soldat de Marsala" fut inspirée par 'l' Expédition des Mille', menée par Garibaldi de Sicile jusqu'en Calabre, en 1860, contre le royaume des Bourbons. Cette chanson fut interdite sous le second Empire, elle ne sera autorisée que sous la troisième République.
Ami d'Eugène Pottier et grand amateur de goguettes (ou de caveaux, comme on les appelait aussi) Nadaud a écrit des dizaines de chansons dont une bonne part nous sont parvenues interprétées par Brassens.

2 commentaires:

  1. On peut écouter une émission avec Benard Meulien, qui actuellement dit du Tristan Corbière (1845-1875, ça m'a permis et donné envie de mieux connaître ce poète breton) ici.

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