Micheline Caré (son vrai nom) est née à Toulon en 1919 et morte à Maisons-Laffite en 1998.
Elle débute en 1952 au Milord l'Arsouille, un cabaret de l'île St Louis et y devient petit à petit la vedette principale, elle est souvent accompagnée à la guitare ou au piano par un petit jeune, Lucien Ginzbourg qui assure aussi l'ambiance sur son bastringue. C'est elle qui chantera les premières chansons écrites par ce monsieur timide avant de le pousser à s'interpréter lui-même sous le nom de Gainsbourg (on peut en retrouver un exemple sur ce même blog)
Elle-même écopera du surnom quelque peu méprisant "d'intellectuelle de la chanson" car elle reprenait Ferré, Vian, mais ausi de parfaits inconnus comme robert Adray.
Productrice à la télévision, de 1963 à 1967, elle donnera sa chance à rien moins que Jean-Christophe Averty, un des rares inventeurs de ce milieu.
Elle a aussi créé cette rengaine de Boris Vian (en 1964) dont nous partageons sans réserve la conclusion.Elle débute en 1952 au Milord l'Arsouille, un cabaret de l'île St Louis et y devient petit à petit la vedette principale, elle est souvent accompagnée à la guitare ou au piano par un petit jeune, Lucien Ginzbourg qui assure aussi l'ambiance sur son bastringue. C'est elle qui chantera les premières chansons écrites par ce monsieur timide avant de le pousser à s'interpréter lui-même sous le nom de Gainsbourg (on peut en retrouver un exemple sur ce même blog)
Elle-même écopera du surnom quelque peu méprisant "d'intellectuelle de la chanson" car elle reprenait Ferré, Vian, mais ausi de parfaits inconnus comme robert Adray.
Productrice à la télévision, de 1963 à 1967, elle donnera sa chance à rien moins que Jean-Christophe Averty, un des rares inventeurs de ce milieu.
Magnifique version !
RépondreSupprimerJe ne connaissais que celle de Pauline Julien et une autre de je sais plus qui (sans doute sur le coffret Canetti "Boris Vian — 100 chansons"), dont certains couplets diffèrent considérablement de celle-ci.
Ah oui, Magali Noël bien sûr !
RépondreSupprimerVos deux hémisphères se rejoignant ici...
SupprimerGare à l'overdose de Caddick, mon cher yack !
E.
Pas de souci : l'insecticide Ubik, pris en sirop, permet de résoudre tous les problèmes de schizophrénie dickienne !
RépondreSupprimerCoïncidence : c'est tout de même pas si souvent qu'on cause de Michèle Arnaud, et il se trouve que ce matin Mathieu Conquet, dans sa chronique lors de la matinale de France Culture (vers 08h50), a passé le début de cette joyeuse gaudriole qu'est La chanson de Tessa (texte de Jean Giraudoux), tout juste rééditée sur un CD intitulé 69, année mélodique qui n'a pas l'air inintéressant…
Pour parler sirop, je peux pas avaler cette Tessa-là... On préfèrera Mouloud, à la limite, comme souvent...
RépondreSupprimerPour parler insecticide, je ne sais si l'Ubik existe, mais, ce qui est tout aussi flippant, l'insecticide Kappo existe bel et bien...
E.
Putaing, je pige queude !
SupprimerC'est pas ta tasse de thé, c'te Tessa-là, d'accord, mais tu veux dire que Mouloudji l'a chantée aussi ? J'savais pas ça.
L'Ubik existe bel et bien dans l'univers de Joe Chip, pas dans celui de Glen Runciter…
Cong !
SupprimerSi si Mouloud !
Je me perds sur l'Ubik là... Penser à le relire...
Et Topor t'as maté la vidéo ?
Si je puis me glisser dans votre intéressant dialogue, le bougre de France Kultur savait effectivement vendre la marchandise. J'ai même eu du mal à reconnaître Jacqueline Taïeb sur le cas duquel on se penchera prochainement.
RépondreSupprimerJules
Ah mais bon sang, Jules, comment t'as fait pour réécouter la chronique en question ?
RépondreSupprimerPerso, j'ai pas réussi à dégotter le lien (sinon, je l'aurais balancé dans mon commentaire).
Et Elliott, oui, j'ai réussi à regarder le début de ce chouette truc de Marc Carpentier et j'en fais bientôt un billet.
Yep. Impatient. Sûr que tu nous dégoteras d'autres chansons du bougre.
SupprimerLa bise
Aucun mystère, mon cher, j'étais tout simplement à mon premier café / clope en direct.
RépondreSupprimerjules
By Jove !
SupprimerBon sang mais c'est bien sûr…
C'est vrai que vous êtes des matinaux, vous, pas du genre too lose…
Notre côté working et workless class subissent la tyrannie du réveil tout pareil !
RépondreSupprimerJ
N'oublie jamais les vieux classiques, camarade !
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