Cinquante ans après la disparition dans son lit de cette barbaque faisandée et sanguinaire, 20% des jeunes espagnols affirment ressentir de la nostalgie pour le régime de Francisco Franco.
Rappelons qu'à l'époque, ce même dictateur sut se débarrasser de ses phalangistes les plus excités en les envoyant jouer à la guerre européenne du côté de Leningrad dans la Division Azul* (División Española de Voluntarios).
Nous ne saurions trop conseiller à ces dynamiques jeunes gens d'assumer leur mélancolie en partant jouer à la guerre européenne du côté de l'Ukraine.
Et en plus, tu peux choisir ton camp, camarade !
* Ce qui était finalement bien moins risqué pour lui que d'aller s'emparer de Gibraltar, comme l'exigeait son créancier, Adolf H.
PS (OE) : Bien des questions que vous vous posez sur l'après, dite transaction démocratique, trouveront quelques réponses là.

Pas sûr que les anarchistes combattant en Ukraine contre le fascisme poutinien apprécient d'être ainsi rapprochés des phalangistes. Y en a pas un sur cent, nous direz-vous ? Et pourtant ils existent.
RépondreSupprimerNous, on se demande souvent ce qu'un certain Orwell George aurait pensé de la guerre actuelle en Ukraine, et, le cas échéant, le parti qu'il aurait pris dans l'affaire.
Non, on déconne ! on ne se le demande pas, on le sait : le gars s'y connaissait trop, en matière de phalangistes et de staliniens.
Mais bon, le mec était sans doute un agent de l'impérialisme anglais anticommuniste, non ?
Orwell agent de l'impérialisme ? Typiquement, le genre d'idée de ceux qui n'auraient jamais lu "Une Histoire birmane "ou feindraient de ne pas l'avoir pigé.
RépondreSupprimerEt le fait qu'il y ait des braves gens côté ukrainien (parce que de l'autre, par contre...) n'empêche pas que le merveilleux de cette guerre est qu'on y trouvera du faf des deux côtés. Comme dans la plupart des guerres d'ailleurs.
Le fait qu'individuellement, il y ait des fafs dans toutes les guerres (il y avait des royalistes dans la résistance française et des pro-nazis chez les indépendantistes algériens : le combat global des uns et des autres en était-il moins légitime ?) est sans doute vrai mais fait oublier l'essentiel de cette guerre : il y a un agresseur, qui plus est authentiquement fasciste. On a beau détester l'Otan, on déteste plus Poutine sur ce coup-là. Et on souhaite qu'il perde et qu'il crève.
RépondreSupprimerComme son sbire Trump. Et ses sous-sbires Lepen, Orban ou Mélenchon.
RépondreSupprimerCertes. Mais c'était pas ici le problème, disons qu'on rêvait juste que les bas de plafond ibériques aillent se faire disperser par leur idole. Idole qui avait tellement horreur de la concurrence (devait avoir des relations chez les mécanos d'aviation vu le sort de Sanjurjo et Mola, ses supérieurs) qu'il a aussi trahi tous ses alliés.
SupprimerMême si on sait par ailleurs que la comparaison Espagne / Ukraine a plus que des limites. Et que des escrocs intellectuels nous font régulièrement le coup de Münich, au vu de l'actualité immédiate, celle du "plan" de Trump et de ses sbires, on ne peut s'empêcher de penser "Allez, les gars, après les Sudètes, j'arrête, promis".
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