mercredi 13 février 2019

L'héritage du marquis de Queensberry

Arthur Cravan, poète et boxeur


À part établir un règlement, toujours en vigueur, pour la boxe dite "anglaise", John Sholto Douglas de Queensberry fut le grand responsable de l'emprisonnement d'un Oscar Wilde qui avait "dévergondé" son aristocrate de fils. Et à la poubelle, de l'histoire, donc.
Jack London, Joyce Carol Oates, Arthur Cravan, Leonard Gardner, Norman Mailer, "Hurricane" Carter... On n'en finirait plus de citer les écrivains fascinés par ce sport à nul autre pareil qui oscille entre élégance, brutalité, finesse et combat social pour émerger de la pauvreté.
Côté cinéma, des centaines de films parmi lesquels on a tant apprécié Fat City (La dernière chance) de Huston, 1972, The set-up (Nous avons gagné ce soir) de Wise, 1949, Raging Bull, de Scorcese, 1980, The harder they fall (Plus dure sera la chute) de Robson, 1956, Killer's kiss (Le baiser du tueur) de Kubrick, 1955...
Étant innombrables, on ne va donc pas se lancer dans un catalogue de chansons sur ce thème mais revenir aujourd'hui sur deux titres qui ont en commun le personnage du boxeur plutôt sonné.
Quatre boules de cuir, par un Claude Nougaro en pleine inspiration et en répétition (1969).


Christophe Dettinger, boxeur et poète en actes, passe en procès aujourd'hui.

Et Quinzième round par Bernard Lavilliers tiré de son album Les Barbares (1976)

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