vendredi 1 décembre 2017

Le rock n roll? Déjà une musique de vieux ruraux.

Après Colette, Paulette

On a dans ces "pages", cité pas mal cité de rades, cabarets, goguettes, bistroquets ou assommoirs dédiés à la musique.

Lorrains, Lorraines, nous rendons aujourd'hui un bref hommage au bar Chez Paulette à Pagney-derrière-Barine (54200).
Le côté savoureux est qu'à l'âge de 12 ans, Paulette Melat fut déclarée inapte à tout travail intellectuel en raison d'une "faiblesse générale" par un toubib. Ce qui l'enverra charrier des cageots et fûts au bar paternel. 
Ledit paternel décédant en 1969, elle hérite du bistrot et, épaulée par son mari, un jeune amateur de zizique, ouvre son bar aux concerts. 
Et c'est parti : Triangle, Martin Circus, Ange, Variations. Et puis après, Little Bob, Alex Chilton, Dr Feelgood, Parabellum, Sepultura (si!) les Wampas... On arrête là. Non sans préciser que le bluesman texan Calvin Russel portait un tatouage à l'effigie de la patronne sur le bras.
Gag final : en 2013 et à 90 berges, la Paulette est décorée "chevalier des arts et des lettres" pour "sa vie, son œuvre".
Le troquet, rebaptisé Paulette pub rock a été successivement repris par sa fille, Claudine, puis son petit-fils, Julien. Ce petit sujet, passé à la télé régionale en 1986, nous donne l'occasion de retrouver les Dogs, groupe mythe de Rouen.
Et, entre nous, 50 balles, c'était tout de même pas donné.


3 commentaires:

  1. Miam miam.
    Il me souvient d'un monstrueux concert d'Alvin Lee, aussi, mais il sont presque tous passés par là...

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  2. 50 balles, c'était quand même moins qu'un vinyle ou deux places de cinoche...

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  3. C'est pas faux Georgie. Encore que question cinoche et en même temps, nous-autres on avait le St Agne à 10 balles l'entrée sans tarifs réduits et fumeur.
    Je me souviens (entre autres) de Vol au dessus d'un nid de coucous, Easy Rider, Gimme shelter, L'auberge du printemps, Il était une fois la révolution, Fog, etc.
    Je n'ai jamais vu Alvin Lee, m'sieur Nine et croyez que je vous envie.
    J.

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