mercredi 27 septembre 2017

Medfef Inna Babylon rend hommage à nos chers disparus


Un amical salut à quatre barjots déguisés en résidents de Guantanamo avec qu'on a eu le plaisir et l'honneur de cotoyer sur quelques scènes de la région toulousaine et qui se font désormais trop rares. Bubu (chant, harmonica, flûte traversière, cornemuse, gaïta, et à peu près tout ce dans quoi on souffle, ou presque) Momo (basse), Jul (guitare) et Yf (batterie) sont originellement issus d'un groupe nommé les Dead Balladurs. Mais en 1998, l'arrivée de inénarrable Ernest-Antoine, qui changea le nom du CNPF en Medef, leur fit adopter le patronyme qui les rendra si populaires au sud de la Garonne.
Bubu, l'homme des vents

Ils donnent jour, au passage, à un style que, faute de mieux, nous nommerons punk hard-core à vent, ponctué, en live, des cabrioles du Bubu bondissant.
Les titres de leurs quatre albums est à lui seul un poème : Entreprenarial Vibrations (2001), Timeo patronat et dona ferentes (2003), Requiem pour un baron (2005) et Metaphysical punk (2009).
Rock et lutte des classes, on lâche les grands mots.
Trois fois hélas, le combo de furieux, lassé de se répéter ne se réunit plus que pour quelques concerts de soutiens. Donc, si vous avez un pote qui a besoin de cantiner, n'hésitez pas à les reformer. On fait suivre.
En souvenir d'eux, l'hommage à l'ex-maire de la capitale qui aujourd'hui a chuté dans la clandestinité. Mais où qu'il est donc passé, çui-là ?

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