samedi 27 août 2016

En attendant la grève des transports (Brassens)

Le coup de la panne (1944)
Pour célébrer les embouteillages de fin de vacances et une rentrée accompagnée d'entassement dans les transports en commun, voici un petit coup de nostalgie. On vous avait présenté cette chanson dans cette vieille émission.
Comment sourire des galères quotidiennes ou prendre l'occupation à la légèreté, entre soulagement, honte diffuse, retour à une normalité pas si gaie, pénurie qui s'éternise et début d'amnésie collective.

Brassens ne jurait pas que par Charles Trenet et Johnny Hess, il reprenait, à l'occasion les chansons populaires de sa jeunesse.
Celle-ci fut écrite par Jean Boyer en 1945 pour être interprétée par Georges Tabet.
Il existe également une version assez speedée par les Ogres de Barback, mais on trouve celle-ci nettement meilleure.

Comme souvent, notre moustachu tranchait dans le lard ou modifiait le morceau à sa guise. On constatera ci-dessous qu'il manque à sa version la fin originelle de la chanson de Boyer.
Je vais apprendre demain
À me tenir sur les mains
J'irai pas très vite, bien sûr
Mais j'userai plus mes chaussures
Je verrai le monde de bas en haut
C'est peut-être plus rigolo
J'y perdrai rien par surcroît
Il est pas drôle à l'endroit
 

Pour peu que sur le trottoir, j'aie la chance
De mettre la main en plein dedans
En plein dedans de la chose que je pense
Je serai l'homme le plus content
Ça me portera bonheur
Et ça me donnera du cœur
Pour attendre patiemment
Ma future traction avant

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