lundi 13 juillet 2015

Parenthèse d'actualité : sauver le capitalisme

Qu'on nous permette de n'avoir aucune leçon à donner aux Grecs*.
Qu'on nous permette, au passage, de ricaner quelque peu devant la roublardise d'Alexis Tsipras, qui au lieu de tenter s'inspirer de la voie tracée par Salvador Allende (mieux vaut finir avec dignité que de trahir) va faire passer en bonne part le programme contre lequel il fut élu.
Qu'on nous permette de ne pas être stupéfaits outre-mesure par la morgue, la brutalité tranquille, des argentiers du monde ainsi que de leurs représentants qui se prennent pour des hommes et des femmes d'État.
Et qui ne sont que des délinquants en col blanc.
Qu'on nous permette enfin de rappeler cette simple constatation : même avec la meilleure volonté du monde, le capitalisme ne s'aménage pas.
Il n'y a pas de capitalisme à visage humain.
Et tous les compromis historiques ou petits arrangements entre ennemis ne serviront qu'à lui donner un peu plus d'entrain.

La chanson qui suit est une reprise grecque de la rappeuse marseillaise Kenny Arkana.   


* En n'oubliant pas que l'économie grecque a longtemps reposée sur l'exploitation à outrance d'une main d’œuvre immigrée, d'abord albanaise, puis africaine, moyen-orientale, afghane.

Drachme ou euro, dans les îles, on attend les touristes

1 commentaire:

  1. J'avoue que je n'ai pas tout suivi l'actualité, mais j'étais assez dubitatif à l'époque en constatant les airs ravis suite à l'élection d'un gouvernement, même chez des anars. Ah ! bon, on arrête les squatts, les émeutes, l'auto-réduction, la communisation et la libre création de nos subsistances et de nos fêtes pour attendre que ces spécialistes de gauche nous sauvent (j'étais admiratif du mouvement insurrectionnel grec, moi qui ne suis qu'un simple Bloom allant bosser tous les jours). Bon, j'essaye de ne pas être dogmatique, d'être ouvert, alors j'attendais pour voir... Votre parenthèse d'actualité m'indique que c'est tout vu...

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