mercredi 17 juin 2015

Jacques Debronckart, chansonnier oublié


Né en 1934, mort en 1983.
On l'a d'abord évoqué lors de notre ode au monde moderne*.


Il devint pianiste de bars en 1953. Échappant à la Guerre d'Algérie comme soutien de famille, il a régulièrement fait le mur de sa caserne parisienne pour aller jouer dans les cabarets.
À partir de 1960 il a accompagné au piano Pia colombo ou Bobby Lapointe en fréquentant assidûment Bernard Dimey. Et puis, il s'est mis à tourner lui-même à L'Écluse, au Port du Salut ou à Bobino.
C'est en 1965 qu'il a enregistré ses premières chansons sur 45 tours.
En 1967, son 33 tours comprendra pas mal de morceaux interdits d'antenne dont celui qui suit, Les mutins de 1917 qui a un petit côté "héroïque-à-la-Jean-Ferrat".


En 1969, son deuxième 33 tour, "Je suis heureux" a remporté un succès d'estime et un prix de l'Académie du Disque.
Il aura commis cinq albums et cinq quarante-cinq tours.
Un extrait drolatique de son dernier disque en 1982, Le klepto :


 
Il s'est alors lancé dans le café-théâtre et la comédie musicale (Les aventures de Tom Jones) durant les années 70.
À l'instar de bien des collègues de galères, il sillonnera le pays en étant tricard des médias ne lui offriront rien d'autre que des apparitions épisodiques et fortuites, comme au Grand Échiquier d'Yvonne Lefébure.
Par ailleurs, il a joué dans des concerts de soutien aux prisonniers des GARI en compagnie d'Évariste et d'Higelin.
Un site lui est consacré : http://www.debronckart.fr/jacques%20debronckart.htm
Un petit air à la Brel pour finir
 
* Le prophétique "Ernest, un coup de blanc !" (1969)

2 commentaires:

  1. J'aime bien celle-ci aussi : J'suis heureux !
    Et Maurice Fanon, de la même génération à peu de choses près.

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  2. Tiens,tiens, il sera question dudit Maurice dans la prochaine émission, le 6 juillet.
    No la pierdes !
    Jules

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