mardi 13 janvier 2015

Brassens au cinéma



Notre Sétois moustachu ne fit qu'une apparition au cinéma, c'était dans Porte des Lilas, en 1957.
Et il jura qu'on ne l'y reprendrait plus !
Le grand timide a dû très modérément apprécier de se retrouver en haut de l'affiche là où son rôle, celui de "l'artiste," est assez artificiel et convenu.
Toute la musique du film est de Brassens, soit avec nouvelle orchestration, soit interprétée par le bourru en personne.

Ce film de René Clair* fut plutôt décrié et méprisé par le public du chanteur.
On y trouve pourtant du beau monde : Pierre Brasseur, impérial à contre-emploi en oisif fasciné par un pègre et par un amour impossible, Bubu (Raymond Bussières) en loufiat, Danny Carrel, sa fille, en fleur de la zone qui rêve d'ailleurs, Henri Vidal, truand minable et baraqué, ...
Un portrait du populo autour des puces, celui que Brassens a tant chanté.

Même si la représentation des fortifs et de leurs alentours fait déjà carte postale de ce qui fut et n'est plus, pour ne pas dire que c'est carrément du carton pâte, on ne peut s'empêcher de déguster quelques bons moments dans ce mélo qui commence en conte anarchisant avant de prendre un tour quelque peu moraliste.

Les vidéos ayant été supprimées, on vous envoie le film
Encore raté ! Les ayant droits étant délicieux, on envoie une autre séquence :



Accompagnée d'une photo gentiment empruntée à Pop 9
*Adapté du roman La grande ceinture de René Fallet


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