Les "calaveras", spécialité du génial graveur Mexicain Posada
Parabellum Momo (La p'tite balle du samedi soir)
Jehan Ne chantez pas la mort
Monique Morelli Je n'ai plus que les os
Léo Ferré Une charogne
Francesca Soleville Des impairs pour un impair
Renaud Les charognards*
Ricet Barrié L'enterrement
Raoul de Godswarvelde Adieu pour un artiste
Impromptu poétique : encore du Verlaine...
Bérurier Noir La mort au choix
Casey Mort vivant
Higelin Je suis mort, qui dit mieux ?
Parabellum Les fantômes du pogo
Actus
Pierron La paysanne
Frankus Uniformes
* Note de Serge :
Le 5 décembre 1975, y’a eu un hold-up avec prise d’otages, dans une banque de l’avenue Bosquet, à Paris. Les mecs se barrent vers deux heures du mat’ au volant d’une super bagnole que les bourres leur avaient prêtée, avec dedans deux otages, 500 briques et quelques lingots. A l’angle de la rue François 1er et de la rue Pierre Charron, ils se plantent de plein fouet dans la S.M d’un politicard qui s’en revenait pénard du sénat où il venait d’achever un débat sur la répression du banditisme et des prises d’otages. Les flics qui suivaient pas très loin derrière profitent de l’accident pour défourailler et canarder les deux. mecs qui commencent à s’dire que ce p ‘tit braquage tranquille c’est mal barré [...] c’était la première fois que je voyais un mort. Un des deux mecs. L’autre agonisait plus loin sous les crachats du bon peuple parisien et les insultes des flics
dixit Renaud au Monde
Et ce superbe portrait du président Huerta lui coûta la vie.
* Note de Serge :
Le 5 décembre 1975, y’a eu un hold-up avec prise d’otages, dans une banque de l’avenue Bosquet, à Paris. Les mecs se barrent vers deux heures du mat’ au volant d’une super bagnole que les bourres leur avaient prêtée, avec dedans deux otages, 500 briques et quelques lingots. A l’angle de la rue François 1er et de la rue Pierre Charron, ils se plantent de plein fouet dans la S.M d’un politicard qui s’en revenait pénard du sénat où il venait d’achever un débat sur la répression du banditisme et des prises d’otages. Les flics qui suivaient pas très loin derrière profitent de l’accident pour défourailler et canarder les deux. mecs qui commencent à s’dire que ce p ‘tit braquage tranquille c’est mal barré [...] c’était la première fois que je voyais un mort. Un des deux mecs. L’autre agonisait plus loin sous les crachats du bon peuple parisien et les insultes des flics
dixit Renaud au Monde
À propos de la chanson de Renaud, justement, il me semble que la proximité phonétique entre "Charron" et "charognards" n'est pas totalement fortuite. Et s'agissant de partir en enfer, "Charon" n'est pas mal venu non plus…
RépondreSupprimerAh ben merde alors ! Je réécoute les commentaires qui ont suivi et je trouve assez outrecuidant de me soupçonner de chercher sur Internet pour localiser la rue Pierre Charron : quand on est Parisien comme moi depuis plus de quatre décennies, on connaît même les quartiers des crevards !
RépondreSupprimerNon mais !
La rue Simon Crubellier, par contre, c'est plus dur à trouver, même si on sait par Perec qu'elle serait dans le XVIIème…
Sorry for that George, je passe rarement la ligne de démarcation à la capitale.
RépondreSupprimerJ'emprunte, quant à moi, la rue Dieu assez souvent.
RépondreSupprimerQuoique cette voie soit souvent encombrée de travaux, donc facilement impénétrable.
...Et l'enfer, comme les rues piétonnes d'ailleurs, est pavé de bonnes intentions.
SupprimerE.
On a bien une rue Dieu à Toulouse, du côté d'Amouroux, mais elle doit faire 300 mètres au maximum.
SupprimerComment dit-on "Dieu est petit" déjà ?