vendredi 31 mai 2013

LES ROIS DU ROCK 

Un livre de Thierry Pelletier

    Paris Jadis, mais attention, ce n'est pas du Yonnet, du Giraud ou du Clebert car il s'agit là des années 80. 
    Et pourtant il y a une parenté avec les sus-cités car ce petit monde de loufiats, rockers, ex légionnaires, skins, travelos, psychobillys et j'en passe règne sur des arrondissements aujourd'hui boboïsés où les dernières traces de cette faune à bistrot ou à squats font songer aux derniers cheveux poussant hypocritement sur le crâne du mort.
    Modestes chroniques d'un branleur qui ne s'épargne pas, notre "Cochran" a choisi son camp, le rock n' roll tendance  psycho garage sixties, suiveur des british Sting Rays, Milkshakes ou Meteors ou des Daltons et Wampas locaux manifestant un certain mépris pour ce qui deviendra le "rock alternatif" (l'auteur joua d'ailleurs dans les Moonshiners). 
    On y croise une galerie de losers en série énervants ou attachants, certains qu'on a eu plaisir à connaître, d'autres plaisir à éviter. On vogue de concerts foireux où l'abruti de devant, même pas raciste, croit malin de faire des Sieg ! en bistrots où on reprend des chants communards.  
Un peu le pendant des New Yorkeries comme "Au-delà de l'avenue D *" ou "S'il vous plait, prenez ma vie**" sauf qu'ici, à l'exception des Wampas (ou ce qu'il en reste) personne n'est devenu célébre, même post-mortem.
    C'est donc pas prétentieux, pas donneur de leçon pour deux sous, souvent drôle, plutôt bien tourné (la preuve que c'est d'époque: le verlan n'y est pas obligatoire !) et c'est sorti chez Libertalia tout récemment.
En guise d'apéro pour la route :
"ça piquait méchamment du zen entre les tables, plus moyen d'aller lansquiner dans les gogues devenues shootodrome.Les flics tournaient en cercle concentrique autour de l'Île aux Enfants, y'avait péril en la boutique. Sans compter qu'avec une telle hygiène de vie, des clients pareils, ça calanche vite. 
Au début de l'hécatombe, Jacky se fendait d'une couronne. Il s'est lassé d'autant plus rapidement que tous ces chers disparus lui laissaient des ardoises pas minces." 
(extrait du chapitre "Le croume était presque parfait")

  Et même s'ils ne sont pas cités, un extrait de l'historique premier 45 tour des Parabellum lorsqu'ils étaient jeunes et pas beaux. 

  Suivi d'une bande d'inconnus d'époque qui se tailla une réputation dans les squats plus ou moins autonomes (ou ce qu'il en restait déjà aussi) les Électrodes

 


* De Philippe Marcadé aux éditions Scali
* Cherchez plus, il est introuvable 


PS : Commentaire de l'auteur du bouquin en question :
Pour nous les Electrodes c'était pas des inconnus. Trois zicos keupons renois (on aperçoit le batteur dans Tchao Pantin) et un gros chanteur a à lunettes noires ,cheveux longs et costard.
Ils ont donné une premiere partie epique des Meteors en 83 à Sorano, les keums des Halles tiraient des zieg et Gringo defendait les Electrodes en claquant les tondus.
Ce jour la Fait en France avait essayé de me dépouiller j'avais 18 ans.
Les 3 reunois sont devenus les Mau Mau puis La Horde derrière Gogol.

mardi 28 mai 2013

LES COLOCS, 

faux rigolos du rock québecquois (1990 / 2000)


On les a passé à l'émission sur La Rue (voir plus bas au 11 avril 2013) voici leur bio.

En 1990, André « Dédé » Fortin et Louis Léger, qui jouaient ensemble depuis quelques années dans le groupe Cha Cha and the Chain Gang, fondent Les Colocs au troisième étage du 2116 du boulevard Saint-Laurent à Montréal. Yves Desroziers, un ami de Dédé, propose alors Marc Déry comme bassiste et Jimmy Bourgoing comme batteur. Louis rencontre Patrick Esposito di Napoli l'harmoniciste et l'invite à se joindre au groupe.
En octobre 1990, ils présentent leur premier spectacle puis, Marc Déry quitte la formation pour fonder son propre groupe: Zébulon. C'est alors que le bassiste et contrebassiste Serge Robert se joint aux Colocs, suite à une annonce dans le journal Voir à laquelle... il avait été le seul à répondre.
Le nom du groupe est officialisé pour la première fois en 1992 au Festival international d'été de Québec en assurant une première partie. La formation comprend alors André Fortin, Mike Sawatsky, Jimmy Bourgoing, Patrick Esposito di Napoli et Serge Robert.
En 1992, ils participent à L'empire des futurs stars, un concours professionnel de musique québécoise. Ils se rendent en finale, mais refusent finalement de terminer le concours, car ils veulent avoir le libre choix de leur compagnie de disque, le concours exigeant de choisir entre les trois commanditaires.
Leur premier album, Les Colocs, sorti en 1993 est un petit bijou qui se vendra à 150 000 exemplaires. On y trouve des petits bijoux comme « La rue principale », « Passe moé la puck », "Séropositif boogie" ou celle-ci qui résume bien l'état d'esprit de Dédé


Puis Patrick Esposito meurt du Sida en refusant tout traitement en 1994. En 1995, Les Colocs produisent leur deuxième album intitulé Atrocetomique. La date de sortie est fixée par Dédé Fortin, ouvertement souverainiste Son lancement a donc lieu le soir même du référendum sur la souveraineté du Québec, le 30 octobre 1995 (référendum perdu par les souverainistes)
L'année 1996 est difficile pour le groupe suite à un grave accident de leur guitariste Mike Sawatsky qui restera dans le coma pendant presque 2 mois.
En mai 1998, Les Colocs sortent leur troisième et dernier album du vivant d'André Fortin, appelé Dehors Novembre. André Vanderbiest s'est alors joint à eux et André "Dédé" Fortin a forcé Jimmy Bourgoing à quitter le groupe, en raison de divergences majeures au sujet de sa nouvelle direction musicale, en particulier l'intégration d'influences klezmer, reggae et africaines avec les frères Diouf. Cet album est dédié à Patrick Esposito di Napoli, décédé 4 ans plus tôt.


Comme pour les précédents, cet album emploie des paroles sombres sur fond de musique enjouée, et certains y ont décodé la dépression du chanteur et son sentiment de culpabilité. L'album se vend à plus de 100 000 exemplaires à travers la province. En novembre 1998, ils remportent le Félix pour l'album rock de l'année. Mais le suicide d'André « Dédé » Fortin, le 8 mai 2000, mettra fin à la formation.
Les Colocs resteront un des groupes notoires dans l'histoire du Québec.

dimanche 26 mai 2013

Chanson, peuple et pouvoirs au XIXème siècle


    Une émission rediffusée sur France Culture samedi dernier. A retrouver ici . L'historien spécialiste du XIXème siècle Philippe Darriulat est invité (on trouvera les références de son ouvrage La muse du peuple sur le site de la  radio nationale).


    On aura le plaisir d'y entendre des chansons de divers auteurs du XIXème interprétées notamment par Francis Lemarque, Germaine Montero ou Francesca Solleville.


jeudi 23 mai 2013

Monsieur 2 volts nous quitte

Mais il en a écrit quelques-une de bien bonnes pour Piaf, Montand, Reggiani, Barbara (ci-dessous ode trotskiste)





Ciao Giuseppe !

dimanche 19 mai 2013

Bonne soirée toulousaine avec Nicolas Bacchus et Jehan

C'était pour les 20 ans du squat "La Chapelle" où malgré la déplorable habitude de foutre tout le monde à la porte un peu trop tôt ils avaient eu la bonne idée d'inviter, entre autre, le délicieux Nicolas Bacchus (qui, heureux hasard, nous a interprété la chanson de Vissotski affichée plus bas) et ce chouette trouvère qu'est Jehan ( Cayrecastel de son vrai nom) 
Comme ce dernier a oublié de nous la faire, voici le prétexte à passer un classique de Bernard Dimey de 1961, musique Charles Aznavour filmé par quelqu'un ne buvant pas que de l'eau...



vendredi 17 mai 2013

Du Rab de l'émission de mai (les pas français)

VLADIMIR VISSOTSKI


 

Encore un de ces maudits alcolos pour qui on a de la tendresse :  Vladimir Semionovitch Vyssotski (1938 -1980) d'ascendance juive ukrainienne aura été ici plus connu pour avoir été le mari de Marina Vlady que le poète humain (trop humain ?) qui sut raconter la vie quotidienne de cette époque soviètique où les cassettes pirates circulaient en faisant boule de neige.
Usé par la vie et sa consommation de vodka, il mourrut à 42 ans, alors que les JO de Moscou battaient leur plein. Son cercueil fut suivi par 200 000 anonymes ce qui est non seuleument respectable pour un gars boycotté par les médias mais constitue une des plus grandes manifestation populaire spontanée de cette période de l'URSS.

Comme il traduisit certaines chansons en français, on a passé "Plus rien ne va" en direct mais  voilà une de ses plus belles tantôt intitulée "le Vol arrêté", tantôt "La fin du bal"   
 


Et pour les amoureux de Vissotsky mais également des chansons russes (populaires, cosaques, de la marine, etc.) un excellent site, une mine (du Donbass) où on trouve en prime les traductions :
http://stengazeta.over-blog.com/
La page dédiée au tovaritch désespéré est
http://stengazeta.over-blog.com/categorie-11503206.html

Post- scriptum : Etouffez-les, il sera toujours temps de leur élever ensuite des statues ou, à défaut, des timbres postes


jeudi 9 mai 2013

émission de décembre 2012 : coup de coeur, coup de peur

  c'était encore sur youtube et




Au programme

Joan Diener                                                 Aldonza
Damia                                                         Caboulot
Germaine Montero                                       Ça n'a pas d'importance
Catherine Sauvage                                        La fille des bois
Fréhel                                                          Comme un moineau
Raoul de Godewarswelde                            Tu n'es qu'un employé
Jean Chiffonie                                               Pétition d'un voleur à un roi voisin
Dominique A                                                 Je suis une ville
Lucienne Vernay / Pierre Jamet                      Eloge de la pratique
Léo Ferré                                                      Avec le temps
Jean-François Grabowski                              Les Platanes
André Minvielle                                             Marché d'échange

Reprise
Brentford all stars                                           Love at first sight


mardi 7 mai 2013

PATRICK DENAIN et DANIEL DENECHEAU

UNE VERSION D'UNE CHANSON DE BAGNARD

    

    Dans l'article "Ballade pour des voyous" on a cité Patrick Denain (Pat) en oubliant de citer le Dan qui va avec. Il s'agit de Daniel Denécheau, sympathique guitariste et accordéoniste musette dont le site est  http://denecheau.free.fr/ .
    Ces bons bougres ont commis en 2008 un disque de chants de marins.
Si on a une tendresse certaine pour Denain c'est qu'il a réalisé une petite perle en 1982, ce disque :





dans lequel on trouve pas mal de chansons fort méconnues de Mac Orlan et d'autres plus courues mais qu'il n'a pas hésité à re-orchestrer .
    Denain, nordiste de naissance (1950) fut tour à tour barman, éducateur, docker, pigiste , enseignant avant d'être chanteur à plein temps depuis 1979.
    Son répertoire : brume sur les canaux et bistrots enfumés, marins et soldats de fortune, aventuriers immobiles du quotidien ou agités de l'exceptionnel.
    On a donc repêché leur version de Jean Fagot rebaptisée Le transporté sur le disque "La Belle" (l'Insomniaque) dans laquelle sa belle voix picarde fait merveille.

    En argot, un "Fagot" était un Transporté c'est à dire celui que l'on transporte malgré lui : un bagnard
    Cette chanson de Jean Fagot se chantait en choeur au bagne pendant les durs travaux communs tel le halage des troncs d'arbres ( coutume habituelle des bagnards ou poseurs de rail au Sud des Etats-Unis)
    Antoine Mesclou, ancien bagnard, l'a publiée en 1924 dans un livre de souvenirs "Comment j'ai subi quinze ans de bagne". Il en attribue la paternité à un nommé Miet, condamné à huit ans qui mourut peu après sa libération
.
(notes de pochette de "On a chanté les voyous" rédigées par Romy)



vendredi 3 mai 2013

Du côté du Chat Noir (3) Gaston Montéhus

Socialiste, antimilitariste, racaille patriote, gaulliste et bien des choses encore...

   Pour expliquer ce titre, voici l'introduction de sa notice sur "Du temps des cerises aux feuilles mortes" :
    Difficile à classer celui-là : les socialistes le réclament comme étant un des leurs mais aussi les anarchistes, les juifs, les communistes, les antimilitaristes, les syndicalistes, les pro-choix, les anticléricaux, les radicaux, les gauchistes et tout le prolétariat. Il lui est ainsi arrivé de se faire crever les pneus de sa voiture par les ouvriers du quartier où il chantait, son public étant, ce soir-là, composé de bourgeois.
    Ses chansons d'une lointaine actualité, de 1897 à circa 1928 sont presque toutes oubliées. La petite histoire a retenu "Gloire au 17e", "La grève des mères" et "La butte rouge". - Il en écrit pourtant plusieurs autres : une bonne centaine sinon plus, en majeure partie mises en musique par son camarade Raoul Chantegrelet.


    Gaston Mordachée Brunschwig  dit Montéhus est né peu après la Commune de Paris. Selon lui, son père Abraham Brunschwig aurait fait partie des insurgés mais aucune source ne permet de vérifier ces propos. Néanmoins, Montéhus a été élevé dans un contexte post-communard, ce qui explique son engagement politique. « Révolutionnaire cocardier » comme il aimait à se présenter lui-même.    Il commença à chanter en public à 12 ans, en 1884, une décennie avant le début de l'affaire Dreyfuss et publia sa première chanson (Au camarade du 153ème) en 1897. Il adopta alors son pseudonyme, plus facile à porter que son nom dans un contexte fort antisémite .
    Il se présenta à Châlons-sur-Marne aux élections législatives du 8 mars 1898, encore à Châlons-sur-Marne, sous l'étiquette "Républicain indépendant" et fut engagé à la fin de l'année 1901 aux Ambassadeurs (établissement du côté des Champs-Élysées) où son répertoire provoqua un scandale. Les hommes de Drumont distribuèrent des tracts contre "le juif Brunswick" qui "éructe des infamies à l'adresse des chefs de l'armée française", et provoquèrent des bagarres. Montéhus dut retourner dans les faubourgs mais qu'il était lancé, qu'il fut admis à la S.A.C.E.M. en 1904 en soumettant "Du pain ou du plomb" (thème imposé : "L'heure de l'Angelus aux champs") (sic) 
    Il devint presque mondialement connu, en 1907, avec son "Gloire au 17e" suite à la mutinerie de ce régiment ayant refusé de tirer sur les vignerons révoltés de Béziers (ce qui vaudra aux soldats un long séjour dans les Bat d'Af de Tunisie ainsi que la réorganisation géographique de l'armée française).

  Dans ses chansons au style vif, entraînant, Montéhus s'opposera donc au militarisme, à l'exploitation capitaliste, à la prostitution, à la misère, à l'hypocrisie religieuse, mais aussi à l'impôt sur le revenu :
Au lieu d'imposer l'travailleur qui enrichit l'gouvernement
Imposez plutôt les noceurs qui gaspillent tant d'argent 
    Il a également défendu la cause des femmes : La grève des Mères fut interdite par décision de justice en octobre 1905 et Montéhus condamné pour « incitation à l'avortement ».



    En 1907, il rachèta un café-conert à Paris, le renomme « Le Pilori de Montéhus », et y donna des spectacles engagés. Il y fit la conaissance de Lénine lors de l'exil de ce dernier en France et se mit à chanter en première partie de ses conférences, en 1911 .Lénine,ne tarissant pas d'éloges, lui demande de chanter pour les révolutionnaires russes. Refus de Montéhus.

    Ce qu'on ne veut généralement pas trop pas trop se rappeler, c'est qu'en 1914, lui, l'antimilitariste par excellence, composa des chansons pour l'emprunt de guerre, la victoire finale, l'union sacrée dont une célèbre "Lettre d'un socialo" sur - comble des combles -  l'air du Clairon de Déroulède :
 Certes cela est pénible
Quand on a le cœur sensible
De voir tomber les copains
Mais quand on est sous les armes
On n'doit pas verses de larmes
On accepte le destin.

   Et c'est pas fini,  Il s'est fait le chantre zélé de l'Union Sacrée et  chanta alors La Guerre finale détournement de L'Internationale :
Et maintenant tous à l'ouvrage
Amis, on ne meurt qu'une fois !.
   Dans une chanson à la gloire des troupes coloniales (version Y'a bon Banania) intitulée L'Arbi, ce patriote professionnel tint des propos où l'abject le dispute au raciste : 

Moi li sait bien, toi pas voulu guerre 
Toi, li Français, c'est kif kif le bon Dieu. 
Moi suis content voir Paris :  
J'suis content, c'est bézef bonno 

A couper cabêche aux sales Pruscots 
car eux, du tout, pas gentils 
As pas peur, as pas peur, Sidi 
Si Pruscots venir, moi coupe kiki.

    Durant ces quatre années de guerre, celui qui ne cessa de composer des chansons belliqueuses (La Dernière victime, La Voix des mourants, La Vision sanglante, Debout les Morts !, etc.) ne sera jamais mobilisé et ne connaîtra donc pas effectivement les horreurs du front. Par contre, sur la scène, à l'Olympia, il s'est montré blessé à la tête chantant des chansons bellicistes. À la fin de la guerre, en 1918, pour ses bons et loyaux services, cet hypocrite recevra donc la Croix de Guerre.

    Retournant sa veste, Il aura tenté de se racheter en composant en 1923 La butte Rouge qui fait référence à la butte de Bapaume, théâtre de violents combats sur le front de la Somme, durant l'offensive de l'été 1916 (et pas, contrairement à une erreur fréquente, la Commune, fort peu évoquée dans l'œuvre de Montéhus). Dans cette chanson, il s'en prit aux responsables du carnage



    Dans les années trente, il devint membre du SFIO puis du Front populaire - on se souvient de son "Vas-y Léon"  (Blum) - avant, en 1942, âgé de 70 ans, d'être contraint de porter l'étoile jaune. Durant la Seconde Guerre mondiale, il connut une vie particulièrement difficile, la SACEM, du fait de ses origines, ne lui payant plus ses droits d'auteur.
À la Libération, il créa "Le chant des gaullistes" et plusieurs drames dont "L'évadé de Büchenwald". En 1947, le ministre de la guerre, Paul Ramadier (grand cogneur de grévistes) lui remit la Légion d'honneur. - Pauvre, malade, oublié de tous, il s'éteint à Paris en 1952.